Les quatre éléments nous traversent, nous dépassent, et finissent par nous enseigner ce que nous avions oublié.

Quand l’Homme se souvient des quatre éléments

L’Homme façonne le vivant, l’étire, le maîtrise, parfois il croit l’avoir dompté.

Mais ceux qui écoutent encore savent qu’un jour, c’est l’Eau, le Feu, l’Air et la Terre qui écrivent la dernière page.

Ils sont là depuis toujours,

Nous, nous ne faisons que passer.

***

Un jour ou l’autre, nous tombons à genoux devant eux.

Pas besoin d’avoir lu Platon ou fait le tour du monde. Il suffit d’un orage, d’un incendie, d’un tremblement de terre.

Car les quatre éléments n’ont pas besoin de mots : ils frappent, transforment et enseignent sans discours.

Et soudain, nous savons que nous sommes mortels.

Mais peut-être suis-je bien optimiste.

Peut-être que beaucoup passent à côté, trop pressés pour sentir l’Air, l’Eau, la Terre ou le Feu vibrer sous leurs pieds.

Moi, je vois d’abord le bois, la Terre vivante.

Un arbre que l’Homme abat, sculpte, transforme.

Un abri, un carrosse, une barque, une montgolfière.

Avec un simple tronc, il apprivoise l’Eau, l’Air, le Feu.

Et petit à petit, il racle jusqu’à la moelle, jusqu’aux racines.

Il élabore, toujours plus, occultant peu à peu le vivant.

Puis vient le Feu

La lave brute, la forge rouge, l’étincelle du magicien.

Le Feu dévore, transforme, purifie. Il initie.

À son contact, l’Homme devient forgeron, mais le chemin est long.

Sommes-nous affranchis des pulsations de la Terre une fois habités par la fulgurance de son souffle ?

Je vois un long processus de diffusion du vivant jusqu’à sa quintessence, la magie du monde manifesté.

Une lumière dont on s’éloigne à mesure que l’on cherche à s’approcher.

Pourquoi vouloir s’en approcher ? Peut-on enchaîner un souffle ? Enfermer une vibration dans une cage ?

Observez dans quel ordre j’ai cité les quatre éléments :

L’Eau, le Feu, l’Air, la Terre

Un glissement étrange : l’Eau éteint le Feu, rejoint l’Air, féconde la Terre.

Le Feu, la Terre, l’Eau et l’Air : aucun élément ne s’annule.

C’est la formule du chaudron magique : le Feu chauffe l’argile pour que ses eaux évaporent dans les Airs leurs formules.

Dans l’ordre que j’ai énoncé, l’Eau, en s’évaporant pour faire disparaître le Feu, s’allie à l’Air pour nourrir la Terre.

Autre combinaison :

Le Feu, l’Air, la Terre, l’Eau.

La pensée s’embrase ou bien, inspirée, elle s’ouvre à l’esprit.

Cette puissante combinaison rencontre la Terre, le corps, la matière, le charnel.

Elle la fertilise pour faire jaillir en elle l’élément Eau, le principe de vie.

Quatre forces fondamentales.

Les quatre éléments ne sont pas qu’un ancien langage symbolique, ils sont un axe autour duquel toute vie s’organise.

Quatre géants que nous passons notre vie à vouloir capturer, dompter, contenir.

Et pourtant.

Un jour, tôt ou tard,

l’Eau nous submerge,

le Feu nous brûle,

l’Air nous manque,

la Terre nous avale.

Ce jour-là, on se souvient, puis on oublie, encore.

Et c’est peut-être pour cela qu’on les appelle les quatre éléments : parce qu’ils sont indivisibles, indomptables, et qu’ils nous ramènent toujours à l’essentiel.

Les éléments n’oublient jamais.

Ce sujet, les quatre éléments, sera approfondi dans un autre article. D’autres sujets se dévoileront sur le blog vision du réel, d’autres livres apparaîtront sur la page publication.

En lien avec cet article, je vous invite à vous rendre sur la page publication pour découvrir les origines du génie de l’homme et l’utilisation qu’il en fait. Ce livret s’inscrit dans une collection, changement de perspectives, qui questionne les dérives de notre époque, non pour juger, mais pour comprendre ce qui, en silence, les rend possibles et peut-être transformables

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