Pendant un temps j’ai fait jaillir mon sang
dans une osmose empoisonnée.
Pas par goût du glauque ou pour fuir.

Pour aller au bout du chemin,
quand le vide de mon existence me hantait.
Pour m’anesthésier,
Quand l’impératif du quotidien s’imposait.

J’allais parfois dans des lieux reculés,
un abri, un cimetière.

Je savais qu’il était un repère sur mon chemin.
Entre les tombes je cherchais une lumière.
Je n’ai pas fait de détour.

Avant j’avais une lumière diffuse dans un lieu dense,
aujourd’hui je danse en plein soleil,
dans une prairie parsemée de fleurs sauvages.

Categories: Passages

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