Je me souviens de moi, victime.
Du sentiment d’injustice qui m’aspirait du dedans.
Une confrontation brutale à ma véritable place.
Car comment accepter d’être traitée comme les autres
quand je croyais avoir été élue ?
M’a-t-on fait croire que je l’étais ?
Ou l’ai-je inventé moi-même,
de toute pièce ?
Un pied dans l’injustice,
l’autre dans la cohérence.
J’ai choisi la cohérence.
Pour qu’elle me montre, à chaque instant,
où je suis et où je vais.
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