Aujourd’hui, je ne me sens plus condamnée.
Même si je ne suis pas l’élue.

Dans ce monde de cohérence,
je vois une direction,
comme une lueur au loin qui me guide.

Dans le monde de l’injustice,
je voyais une flamme
qui s’étriquait à mesure que je m’approchais.

Aujourd’hui, je sais pourquoi je suis là :
pour vivre chaque instant
comme l’expérience la plus vibrante qui m’est été donné de traverser.

Mais je vacille encore.
Car dans ce monde,
ma conscience vit encore le vertige.

Ici, on ne s’ancre pas.
On voyage depuis un vaisseau,
le corps sensible.

Il se déplace comme un tapis volant,
où toute notion d’appartenance se dissout.
Je ne suis que vision.

Categories: Passages

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