J’avais peur en partant sans toi,
de te laisser ici, enfermé.
J’avais peur en partant sans toi,
de me confronter à une liberté abyssale.
J’avais peur qu’on ne se rejoigne plus.

Je n’avais pas vu, alors,
qu’il y avait ce point de rencontre
où l’on n’a plus besoin de s’attendre.
On y revient chacun pour se poser,
car ce lieu est paisible.

Qu’il soit vide ou habité,
il n’est jamais hanté
par nos attentes respectives.

Je n’ai plus alors à me rêver dehors.
A regarder au loin depuis la fenêtre,
sans jamais pouvoir atteindre mes horizons.

Categories: Passages

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